Qui je suis ?

piste Je suis issu d’une famille de cyclistes, mon grand père a fondé l’US Domont en 1925, (club  toujours actif et présidé par l’arrière petite-fille du fondateur) et a créé une des premières pistes de terre battue.

Sportif de haut niveau, avec 25 années de compétition cycliste à mon actif, route, VTT, cyclocross, piste, je suis également entraîneur 3e degré FFC, arbitre régional, je pratique la marche nordique, le tennis et le fitness.

Après avoir exercé une fonction de cadre dirigeant au sein d’un grand groupe et managé une équipe de plus de 20 personnes, ayant en charge la formation sécurité des managers et directeurs de magasins, j’ai souhaité  reprendre des études en vue de préparer mon Diplôme Universitaire en Coaching et Performance Mentale pour sportifs de haut niveau et cadres d’entreprises.

Ma fonction de cadre dirigeant me permettait déjà de disposer de quelques outils efficaces afin de recadrer, motiver et encourager mes équipes et les rendre plus performantes.
Dans le domaine sportif, les exigences mentales sont les mêmes et s’intègrent de manière quasi identiques pour obtenir de meilleures performances individuelles ou collectives.

Il s’agit avant tout d’apporter une écoute tout à fait particulière et attentive aux attentes de chaque individu et de lui apporter ainsi le support d’une préparation mentale spécifique la mieux adaptée possible.

Intervenant dans tout l’Hexagone, Je serai votre partenaire et vous accompagnerai dans votre projet, par un suivi adapté à vos attentes et vos besoins pour vous aider à améliorer vos performances sportives, obtenir vos meilleurs résultats et atteindre vos objectifs.

 

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Je vous recommande de visiter des sites partenaires :
Méthode Target : www.methodetarget.com
Centre d’entraînement sportif PEAK CENTRE de Haute Performance : www.peakcentremontreal.ca
Team BH SUNTOUR KMC : www.team-bh-suntour-kmc.com
Mieux en corps, votre conseiller sport : www.mieuxencorps.net

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Article de presse de l’Alsace du 10 avril 2014

 

Si la préparation mentale a déjà été démocratisée dans les pays anglo-saxons, ce n’est pas encore le cas

jeanlucen France. Une approche que l’entraîneur cernéen Jean-Luc Hutsebaut, issu du cyclisme, dispense dans différents sports.

« Dans les trente ans à venir, en termes de préparation physique, on ne va pas inventer l’eau chaude. En revanche, au niveau mental, il y a mille choses à explorer. »

Avec une sensibilité ouverte sur les autres et son amour du sport, Jean-Luc Hutsebaut ne pouvait qu’emprunter

cette nouvelle voie, celle de la préparation mentale tant vantée par les propos de l’entraîneur Eric Géhin (lire ci-dessous). Cadre dans le groupe Rapp, avec lequel il continue de travailler pour des formations de gestes et postures, le Cernéen a d’abord attaqué par la pratique. « Je visualise encore la scène. C’était en 2010, je parle à Nicolas Bazin lors de la manche du Challenge national à Saverne. Pendant qu’il s’échauffait, je lui parlais de Nommay, un autre cyclo-cross qui avait lieu quinze jours après. Je lui disais qu’il y avait couru la première fois à 17 ans et je faisais monter l’émotion. Et deux semaines plus tard, il gagnait sa plus belle course dans le Doubs. Un mois après, il m’a envoyé un maillot dédicacé et surtout une lettre… Je me suis dit que je pouvais le faire. Quelque fois, les mots ne servent pas. Là, ils avaient enclenché quelque chose. »

Un sportif bloqué dans les émotions est bloqué dans ses actions

Ce sens inné de la préparation mentale, Jean-Luc Hutsebaut a d’abord cherché à le développer en élargissant ses connaissances. Le Haut-Rhinois a trouvé la Méthode Target, qui fait partie de la dizaine de coaches experts en France. « Quand je l’ai ren

contré, il m’a fait monter des émotions en visualisant des films. La philosophie est simple : l’émotion, c’est l’action. Si un sportif est bloqué dans ses émotions, il est bloqué dans ses actions. »

La démarche de JLH Conseils débute par un audit, comme en entreprise, après une explication grâce à des cubes de couleurs sur les aspects mentaux prépondérants : les émotions, l’estime de soi ou l’énergie, « les socles de la maison », la motivation, la confiance, la concentration et la communication. « À notre première rencontre, plus que des mots, ces cubes matérialisent mon discours , pointe cet expert. On effectue ensuite un inventaire avec un large questionnaire pour comprendre comment la personne se situe par rapport à la vie courante jusqu’à la zone de performance, et comment elle se voit. Je commente le bilan et je vérifie que les 90 questions sont bien comprises. Enfin, on définit la stratégie et les outils suivant ce que je veux travailler. »

Si certains athlètes, comme le champion olympique de VTT Julien Absalon avec Gérard Brocks, ont déjà rendu public une telle collaboration, ce n’est pas le cas des sportifs amenés à collaborer avec Jean-Luc Hutsebaut. « Ce n’est pas encore dans les mœurs en France, et je travaille donc dans la confidentialité. Avec un contrat écrit qui établit les règles, le nombre de séances d’une heure et demie (entre 60 et 100 euros chacune selon les critères retenus). J’ai par exemple des exercices pour mesurer les points faibles. » Autant la

parole est importante, autant l’écrit accompagne la démarche mentale.

La lecture amène les sportifs à progresser

Si les livres, revues et articles de presse enrichissent son parcours, ils développent aussi son analyse. Et lui donnent également des idées de clients potentiels. Ces supports ne lui servent toutefois pas qu’à titre personnel. « La lecture est importante pour amener les sportifs à progresser, avance-t-il. À partir du moment où ils lisent, ça développe ce qui a trait à la réflexion. » Le cheminement des athlètes qu’il guide est aussi le sien.

Jean-Luc Hutsebaut avoue quelques échecs, qui lui ont servi. « Je fais ma propre analyse. Souvent, je suis en opposition avec l’entraîneur physique, d’où la confidentialité de mon travail. Il faut associer le travail mental au physique. »

D’exercices en échanges, même via vidéo sur internet pour ses sportifs répartis dans l’Hexagone, Jean-Luc Hutsebaut

procède par étapes « pour atteindre ce rêve qu’on a écrit en fonction de ses aptitudes physiques ». Un travail minutieux. « Il y a beaucoup d’écoute. Faire parler, ce qui n’est pas évident avec les jeunes timides, c’est capital. Il y a plein de méthodes pour arriver à ses fins. Un exe

rcice simple : je leur demande leurs meilleurs moments de réussite, des images référence. On peut alors provoquer des états, il faut trouver le truc chez chaque individu. Par exemple, au contact d’un rugbyman, j’ai travaillé sur la musique, l’odeur et l’image pour évacuer la peur du premier contact sur le terrain. »

Je veux le faire jusqu’à 80 ans

À chaque sport son approche. Jean-Luc Hutsebaut approfondit donc les tenants et aboutissants de la discipline pour mieu

x coller aux attentes. Avec la diversité de sports de haut niveau en Alsace, le Haut-Rhinois se rend dans les salles, sur les terrains ou au bord des routes pour joindre la théorie à la pratique. « Et il y a des points communs d’un sport à l’autre. Je ne fais pas de marketing , je veux avancer pas à pas et je veux le faire jusqu’à 80 ans. Comme Joseph Mumbach (Ndlr : un jeune entraîneur de 73 ans à l’ASPTT Mulhouse, dans le cyclisme), qui fait du coaching mental sans le savoir », sourit le quinquagénaire. La roue tourne pour ce cycliste contraint par son corps de passer de l’effort intense à la balade d’endurance. Et c’est au contact de pratiquants de divers horizons qu’il entretient sa flamme de la compétition. « Je teste, je provoque pour faire sortir le sportif de ses gonds , lâche-t-il. Pour moi, un sportif a du caractère, c’est la marque d’un c

hampion. »

Jusqu’à présent dans des démarches individuelles, Jean-Luc Hutsebaut va s’attaquer à un collectif avec des objectifs à long terme. « J’adore travailler avec des jeunes, qui rêvent de devenir des champions. C’est magnifique, c’est magique ! »

Le moyen terme est aussi dans son approche, avec les Jeux Olympiques de Rio en 2016. « Il faut préparer l’approche de gros événements, avec l’imagerie mentale. » Décomplexé, son cyclo-crossman Nicolas Bazin a touché les dividendes la saison dernière, où il

a enchaîné le bronze au championnat de France et un 15e rang au Mondial.

Les résultats crédibilisent la démarche de Jean-Luc Hutsebaut, qui consacre 35 % de son temps de travail au coaching mental. Et ils confirment que ce préparateur mental a la tête sur les épaules.